Faites une pause et connaissez-moi comme Dieu !

Le titre de cet article est une adaptation libre de la parole tirée du livre des Psaumes : « Arrêtez et sachez que je suis Dieu » (1).

Quelques extraits du contexte

Le texte qui suit revêt une signification particulière dans ces temps de troubles et ces moments de confinement (surtout n’oublions pas de nous confiner en Dieu !), mais il restera d’actualité après ces événements.

Quand Dieu a-t-il prononcé cette parole ? Regardons ensemble quelques extraits du contexte :

La terre est bouleversée… des nations s’agitent… des royaumes s’ébranlent… la terre se fond d’épouvante… (2)

Le moins que l’on puisse dire c’est que le contexte était loin d’être paisible et serein.
Souvent, nous attendons des circonstances favorables pour nous intéresser à la question de « Dieu ». Il a prononcé ce cri dans un temps d’adversité !

Un temps d’arrêt

Par la force des choses, beaucoup d’entre nous vivons un temps d’arrêt (pendant que d’autres sont débordés, ils ont notre reconnaissance éternelle pour leur dévouement).
Il est possible de faire « fructifier » ce temps d’arrêt, de mise à part en passant au second verbe de l’exhortation « connaissez ». En effet, comment ressortirons-nous de ces temps ? Épuisés, en colère, frustrés, traumatisés, anxieux, exaspérés, pas fiers de nous, ou en en connaissant plus sur nous et plus sur « Dieu ».
Parfois ce n’est pas une ordonnance de l’état qui nous confine chez nous, qui nous fait cessez l’activité, cela peut-être un accident de la vie, un problème de santé (physique ou autre) (nous ou un proche), un problème économique… Dans ce cas, le confinement est subi.
Mais il y a aussi des confinements choisis, programmés, par nous-même ou ressentis par nous comme des rendez-vous, des appels. Le but de ces confinements est de faire le point, de nous recentrer, de nous ressourcer (en général ces confinements sont moins longs), ce peut être aussi pour nous approcher de …. (je vous laisse remplir l’espace blanc).  Pour ma part, je choisis de ne pas subir ce confinement.

Nous allons voir plusieurs versions du verset qui a inspiré le titre de cet article, qui sont comme la lumière diffusée par la réfraction d’un diamant.

Arrêtez, et sachez que je suis Dieu…

L’idée est de donner un but à ce temps d’arrêt qui se résume ainsi : le connaître.

Tenez-vous tranquilles, et sachez que je suis Dieu  (3)

Un appel à rester tranquille durant ce temps d’arrêt, un appel à la sérénité (donc à un jeûne d’anxiogène).

Lâchez les armes ! reconnaissez que je suis Dieu ! (4)
Cessez de vous battre ! Jetez vos armes ! Sachez que Je suis Dieu ! (5)

Un appel à lâcher les armes, à vouloir se battre, réagir, se rebeller, critiquer.

Lâchez prise et sachez que je suis Elohim… (6)

Le lâcher-prise, un mot qu’on redécouvre de plus en plus.
Ça me rappelle cette prière, dont on ne connaît pas l’auteur mais dont on connaît l’inspirateur.
« Apprends-moi à accepter avec sérénité ce que je ne peux pas changer,
donne-moi la force et la persévérance de changer ce que je peux changer

et donne-moi la sagesse pour discerner entre les deux. »

Prenez du loisir et voyez que je suis Dieu… (7)
Relax and know that I am God (Détendez-vous et sachez que je suis Dieu…) (8)

Loisir et détente, nous sommes loin de la corvée, du devoir ou de la pensée ascétique !

C’est assez, sachez que je suis Dieu… (9)

Assez d’illusions, assez de vains efforts, assez de croire en des légendes, assez de souffrances, de dommages colatéraux, assez de destruction de la planète, assez de division parmi les hommes, ASSEZ !
Dans le traité talmudique haguiga, il est écrit : « Rech Laquich dit : que signifie Je suis El-Shaddaï ? Je suis celui qui dit au monde : Assez. »
Rech Laquich analyse Chadaï en le décomposant en deux parties : Ché-daï littéralement : que-assez.
Le chin reprend un de ses sens habituels, à savoir celui de pronom relatif, Daï adopte alors la forme de l’adverbe « assez ». Chadaï perd son statut de nom propre pour revêtir l’aspect d’une proposition relative.
Déjà la notion d’El-Shaddaï comme « Dieu Tout suffisant » me comblait. Ici, la notion El-Shaddaï, « Le Dieu qui dit : Assez » me parle beaucoup.

Faites donc une pause et vous pourrez comprendre que c’est Moi qui suis Dieu… (10)

C’est juste une pause pour que l’on se repose (dans le sens de prendre du repos, mais aussi de se poser de nouveau). Une pause qui s’impose pour passer à autre chose.

Abandonnez votre anxiété, soyez silencieux et arrêtez de vous exténuer, et vous verrez que je suis Dieu… (11)

Travailler sur son stress (la gestion de nos défis), jeûner de ce qui nourrit le stress quand c’est possible. car cette version laisse entrevoir que l’anxiété et l’agitation pourraient être des obstacles pour percevoir Dieu.

Dans notre verset :
Le verbe hébreu traduit par « arrêter, cesser… » est le verbe  raphah, il signifie : « laisser aller, être tranquille, abandonner ».
Le verbe hébreu traduit par « savoir, connaître… » est le verbe hébreu yada’, il signifie : « savoir, connaître par expérience, percevoir ».
Voyons maintenant comment cela est exprimé dans la LXX (version grecque de l’Ancien Testament).
Le premier verbe est scholazo,  qui signifie : cesser le labeur, être libéré du travail, se donner à une chose. Sa racine est schole qui a donné « école » (tout un message !).
Le second verbe est ginosko qui signifie : savoir, percevoir, connaître par expérience et par extension avoir une gnose (je sais beaucoup peuvent être allergiques à ce mot, il signifie juste : connaissance par expérience ou par révélation, rien à voir avec la secte chrétienne des premiers siècles qu’on appelle les gnostiques).

Faites une pause et venez à mon école

Cela me rappelle cette parole de Jésus :
Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et accablés,
vous qui êtes déprimés, parce que vous ployez sous un fardeau trop lourd,
et je vous donnerai du repos.

Acceptez de vous laisser diriger par moi et mettez-vous à mon école,
car, de tout mon cœur, je suis doux et humble.

Ainsi votre vie trouvera son épanouissement dans le repos.
Oui, mon joug est utile et la charge que je vous impose est légère. 
(12)

Venir à Lui, entrer dans son repos, me mettre à son école, afin que ma vie trouve son épanouissement, tel est mon programme pour ces jours.
Si quelqu’un est  « tenté » par ce programme, faites-vous plaisir, c’est gratuit !

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(1) Psaume 46:10 version Louis Segond
(2) Psaume 46:1,2,6 version Louis Segond
(3) Psaume 46:10 version J.N. Darby
(4) Psaume 46:10 version T.O.B.
(5) Psaume 46:10 – Stan Rougier, Entre larmes et gratitudes.
(6) Psaume 46:10 version Patrick Calame
(7) Psaume 45:11 version du Psautier des LXX de Placide Deseille (traduit du grec)
(8) Psaume 45:11 version LXX anglaise, traduit par mes soins
(9) Psaume 45:10 Bible des Peuples – Éditions du Jubilé
(10) Psaume 45:11 version du Psautier liturgique orthodoxe d’Anastasia (traduit du slavon)
(11) Psaume 46:10 The Passion Translation, traduit par mes soins
(12) Évangile de Matthieu 11:28-29 version Parole Vivante d’Alfred Kuen

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Cet article a 15 commentaires

  1. Jean P.

    Bonjour Patrick,

    Merci pour cet article bien inspiré, riche et encourageant !
    Loin de l’agitation environnante, des tumultes… comme Jésus se reposant dans la barque au milieu de la tempête…
    Combien mon âme, mon cœur tout mon être est apaisé et se réjouit en lisant cet article !

    Quelqu’un a dit un jour que Dieu était comme un diamant à plusieurs facettes et je le crois, j’en ai la pleine conviction !
    Je dirai même que chaque être est en soi une de ces facettes…

    J’aime aussi la comparaison avec les diverses versions du verset qui t’a inspiré le titre de cet article et qui sont comme la lumière diffusée par la réfraction d’un diamant.

    J’aime aussi cette citation de Saint Jean De Dalyatha, un mystique chrétien de langue syriaque du 8ème siècle:

    « Regarde en toi-même et vois Dieu au-dedans de toi.
    Fixe les yeux dans ton cœur et, se levant de ton cœur, Dieu brillera sur ton âme.
    Si tu regardes là continuellement, c’est là que tu trouveras le Royaume :
    c’est à dire que tu trouveras en toi Dieu qui est ton royaume
    ».

    Je vous souhaite un très bon et enrichissant confinement à toi et ton épouse !
    Je vous bénis !

    Jean P.

    1. Paddy

      Merci Jean-Pierre pour la citation de Jean de Dalyatha, je ne la connaissais pas.
      Bon confinement en Lui

  2. JeanLuc77

    Merci Paddy pour cette nouvelle invitation au voyage intérieur dans le calme et le repos. Bénédictions

    1. Paddy

      Oui JeanJean, comme tu dis, c’est une invitation. Nous donc sommes attendus et nous pouvons y aller avec assurance.

  3. Stéphane

    Bonjour Patrick,

    Le choix des extraits des Psaumes et tes commentaires à l’appui tombent à pic pour moi qui, ces derniers temps, rattrapés par ses peurs et ses colères, assaillis par la déréliction et taquiné malicieusement par l’acédie, avais tendance à m’éloigner du Christ (pourtant) en moi. Il est bon, en effet, de jeûner à ce monde et de faire un pas de côté dans un confinement conscient et pleinement choisi.

    Donc, merci pour ce bain de jouvence fortifiant et ce baume au cœur vivifiant qui régénèrent et revitalisent corps et âme.

    Que Dieu te garde

    Stéphane

    1. Paddy

      Content que ça tombe à pic. Je vois dans les mots le langage des pères du désert, super. Bon confinement en Lui.

    2. Antoine Medina

      Bonjour Patrick
      J’ai profité de ses temps de confinement pour faire une pose et télécharger les dernières mise à jour sur tes blogs c’est vraiment super je me rappelle de la guérison que tu a vécu avec la France au Canada ou le Seigneur te montrais l’état de son corps merci pour la semence que tu partages pour que le corps de Christ puisse prendre vie et accomplir enfin les œuvres pour laquelle Jésus et le Père son venue vivre en nous : mettre tous ses ennemies sous ses pieds pour qu’il puisse revenir en gloire et examiner les talents qu’ils nous à donner. si nous les avons enterrés ou développés. j’ai pu arrêter pendant ses derniers jour pour arriver à la conclusion que j’ai enterré le talent ou Christ en moi à reçu toute autorité et doit dominer les nations. Jesus a tout accomplis il nous a replacer dans la position d’Adam et c’est à Christ en nous de dominer sur les nations. merci vraiment Patrick d’accomplir parfaitement ce pourquoi le Seigneur t’a envoyé: changer la compréhension de Christ en une génération merci abondamment Patrick merci Jésus pour le confinement merci de commencer à prendre le contrôle de ton corps en nous

      1. Paddy

        Merci Antoine, content de lire que tu es sur les rails 😉

        1. Antoine Medina

          Merci Patrick la semence que tu as mis en moi continu de faire son œuvre j’ai faim de participer à un stage Hesychia à bientôt 😉 salut Lydia
          Valérie te salut
          Bienvenu à fait un AVC il est dans l’état du corps de Christ mais je crois que Jésus n’a pas dit son dernier mot sois abondamment bénis ❤️

          1. Paddy

            Merci
            il est l’alpha et l’oméga, le premier et le dernier, le commencement et la fin (et aussi tout ce qu’il y a entre deux), donc oui le dernier n’est pas prononcé 😉

  4. Joël

    Bonjour Patrick!

    Je fais écho à ce que tu as partagé sur terre d’amour dans la dernière vidéo. Alors pardon de le partager ici et pas sur l’autre blog mais comme ça parle d’intériorité, je me suis dis que ce serait plus adéquat ici.

    Tu exprimes qu’il y a des personnes ayant vécu des crises et qui ont vécu des choses extraordinaire avec Dieu.
    Il y a une personnalité qui me touche beaucoup et que je ne connaissais pas probablement car elle a une approche qui peut déranger. C’est Etty Hillesum.

    Elle est apparemment considérée par beaucoup comme une figure moderne de l’intériorité particulièrement suite à ses écrits durant la période de 41 à 44. Est-ce que tu connais (sûrement)?

    En fait je suis bluffé et mes raisonnements sont chamboulés.
    Premièrement, elle n’a pas un background religieux comme le mien et on le voit au travers de ce qu’elle rapporte. Mais plus elle avance dans sa vie et surtout dans cette période de guerre et plus elle rencontre Dieu…. En elle! Evidemment elle a été aidée de plusieurs écrits comme les lettres de Paul, la Bible, St-Augustin, etc… Mais sa façon à elle de présenter les choses sans un vocabulaire « religieux » me touche beaucoup.

    J’aimerais la citer à travers ce site http://trilogies.org/articles/etty-hillesum-rencontre-1 sous le chapitre « À l’écoute de Dieu au fond de soi ».

    « Il y a en moi un puits très profond. Et dans ce puits, il y a Dieu. Parfois je parviens à l’atteindre. Mais le plus souvent, des pierres et des gravats obstruent ce puits, et Dieu est enseveli. Alors il faut le remettre au jour. »

    « Je voudrais trouver une bonne expression néerlandaise pour traduire ce que cela signifie. En fait, ma vie est un hineinhorchen continuel, en moi-même, dans les autres, en Dieu. Et lorsque je dis que je « hineinhorch » (que j’écoute au fond, à l’intérieur), cela veut dire finalement que c’est Dieu lui-même qui écoute au plus profond de moi. Ce qu’il y a de plus essentiel et de plus profond en moi écoute ce qu’il y a de plus essentiel et de plus profond en l’AUTRE. Dieu parle à Dieu. »

    « Il ne suffit pas de te prêcher, mon Dieu, pour te transmettre aux autres, pour te mettre au jour dans le cœur des autres. Il faut dégager chez les autres la voie qui mène à toi, mon Dieu, et pour ce faire il faut être un grand connaisseur de l’âme humaine. »

    Et il y a d’autres citations d’elle que je trouve fortes et simples dans la même direction que toi.
    Cette phrase apparemment connue m’a un peu choqué au début: « Je vais t’aider mon Dieu à ne pas t’éteindre en moi… tu ne peux pas nous aider, mais c’est à nous de t’aider… Ce n’est pas toi qui peut nous aider, mais nous qui pouvons t’aider et ce faisant nous aider nous-mêmes. » Cela peut être interprété très mal mais pour moi elle veut dire : Il a tout accompli, il suffit d’aller à la source afin qu’on ne l’éteigne pas en nous. Il y est, allons-y.

    Enfin bref, pour moi c’est encore beaucoup de questions ce sujet de l’intériorité: Pourquoi ce n’est pas explicite dans les Ecritures en parlant de cette « technique »? Pourquoi, quand tu as rencontré Jésus, il ne t’a pas tout de suite parlé de ça?

    Où j’en suis actuellement me montre que d’être dans son intimité en nous = intériorité. Et que ce ne sont « que » (je ne veux pas être réducteur) des outils et que ce mot « intériorité » est un grand mot qui peut faire peur au plus religieux d’entre nous pour, en fait, nous faire tourner vers l’essentiel: Lui en chacun d’entre nous même ceux qui ne Le connaissent pas.

    Enfin sache que, même si on ne se connaît pas, malgré les mauvais traitement que tu peux subir de beaucoup de personnes, je n’ai jamais été autant chamboulé et motivé à avancer avec Lui… En moi! Alors merci.

    1. Paddy

      merci, tes mots me touchent beaucoup. Oui je « connais » Etty Hillesum, au moins de nom, un peu le contexte de sa vie et quelques extraits de ses écrits, ça m’avait impacté mais là j’avoue que tu m’as vraiment donner envie d’approfondir. Pour tes deux questions. Deux réponses brèves.
      C’est assez explicite dans les Ecritures, hors lecture religieuse. Il y a assez d’éléments pour commencer notre démarche et s’ouvrir à la lumière.
      Pour la seconde, il m’en avait parlé, seulement sa conquête dans ma vie n’était pas assez tangible pour que je la traduise par autre chose que « ce n’est plus moi qui vit, c’est Christ qui vit en moi », c’est un des premiers messages après mon « retour ». j’ai souvent parlé que j’étais comme un amnésique et que des flash de cette rencontre remontaient quand c’était le temps. Dernièrement j’ai eu occasion de m’apercevoir qu’en fait, ce que je pensais être une révélation, l’intériorité, était en fait un souvenir qui remontait de cette rencontre. Je n’avais jamais eu occasion de l’écrire et ton commentaire m’en donne l’espace. Merci.

  5. Elisa

    Merci Paddy et merci pour tous vos commentaires 🙂
    Je commence ma marche vers l’intériorité après de nombreuses années dans la « religiosité évangélique ». J’ai beaucoup de questionnements, d’interrogations et de remises en question comme une mise à jour de ce que j’ai enregistré et accepté comme enseignements jusque là… Comme une dualité entre la Elisa religieuse et la Elisa assoiffée d’une spiritualité libre, véritable et dénouée de paraître. Une simple volonté d’Etre!! Un peu inconfortable comme cheminement mais une chose est sûre c’est que je désire véritablement le connaître et le rencontrer en moi ce Grand JE SUIS.
    Si vous avez des pistes pouvant m’aiguiller vers la source alors je suis preneuse…
    Merci d’avance

    1. Paddy

      Comme cette phrase est lumineuse ! : … Comme une dualité entre la Elisa religieuse et la Elisa assoiffée d’une spiritualité libre, véritable et dénouée de paraître. Une simple volonté d’Etre!! Un peu inconfortable comme cheminement mais une chose est sûre c’est que je désire véritablement le connaître et le rencontrer en moi ce Grand JE SUIS.
      Quand je lis ces mots, je sais que celui qui t’habite t’as harponnée et va t’attirer à lui avec des cordages d’amour, comme c’est écrit (Osée 2:14, Osée 11:4, Jean 6:44)
      Je n’ai que les pistes que je développe sur ce site, sur différentes vidéos sur le net et durant les séminaires cap-Hesychia. J’espère aussi pouvoir écrire un livre sur le sujet.
      pour être honnête, je ne m’inquiète pas pour toi, celui qui a commencé cette oeuvre en toi la mènera à bonne fin.

  6. Fleur

    Bonjour Paddy,
    Aujourd’hui le 6 juin 2022, je me suis « sentie » d’aller relire ce que tu avais écrit pendant le confinement et oh quelle grande surprise : c’est exactement ce que j’ai besoin actuellement. Quelle source d’inspiration, d’encouragement et de calme. Je suis émerveillée par tes écrits qui fondent tellement de bien. Merci Paddy. C’est top et wouah 😉 quelle bouffée d’oxygène. Miriam
    PS : Je n’écris jamais de commentaire, mais là je fais une exception, c’est trop géant !