Être le sanctuaire de Dieu – Part. III

Il faut avoir lu les deux parties précédentes de cet article pour pouvoir suivre le fil. Part. I et Part.II

Un nouveau temple

Nous sommes le nouveau temple. Avec la nouvelle alliance, il y a changement de temple, donc changement de sacerdoce.
Ce nouveau sacerdoce transparaît dans la conversation théologique entre Jésus et la samaritaine :  » Nos pères ont adoré sur cette montagne ; et vous dites, vous, que le lieu où il faut adorer est à Jérusalem. Femme, lui dit Jésus, crois-moi, l’heure vient où ce ne sera ni sur cette montagne ni à Jérusalem que vous adorerez le Père. Vous adorez ce que vous ne connaissez pas ; nous, nous adorons ce que nous connaissons, car le salut vient des Juifs. Mais l’heure vient, et elle est déjà venue, où les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et en vérité ; car ce sont là les adorateurs que le Père demande. Dieu est Esprit, et il faut que ceux qui l’adorent l’adorent en esprit et en vérité « . (1)

Avant, le sacerdoce se faisait dans le temple à Jérusalem où une seule tribu d’Israël, la tribu de Lévi, avait accès au parvis et au lieu saint. De cette tribu, un seul homme, le souverain sacrificateur, avait accès, une fois par an, au lieu très saint.
La vie religieuse était rythmée par les fêtes et les sabbats. Jésus ayant accompli ce que les fêtes annonçaient en type et étant notre repos, notre vie spirituelle n’est plus rythmée par des repères d’espace/temps. Aujourd’hui nous sommes le temple, le mot grec employé n’est pas hieron qui signifie l’ensemble du temple, en tant que bâtiment, mais naos qui signifie sanctuaire, lieu très saint.

L’accès a été ouvert

Avant, il y avait une séparation entre le lieu saint et le lieu très saint. Le voile a été déchiré, l’accès a été ouvert. De deux espaces, Dieu n’en a fait qu’un (un peu comme quand on abat une cloison qui sépare deux pièces dans une maison pour en n’obtenir qu’une).

Nous sommes tous sacrificateurs, quelle que soit notre localisation sur terre et notre statut social, notre service à Dieu doit se faire dans le nouveau sanctuaire, de manière réelle et de manière spirituelle.
Nous sommes le sanctuaire. Les conséquences du sacrifice de Jésus sont immenses, non seulement le voile du temple a été déchiré, mais il a acquis une libre entrée dans le sanctuaire.

Il a inauguré un chemin nouveau et vivant, nous pouvons donc, par ce chemin, nous approcher de l’Être avec une pleine foi. Quand je mentionne « s’approcher » c’est dans le sens lévitique du terme c’est à dire s’approcher de Dieu pour le rencontrer, le connaître et le servir.

Voyons ensemble ces paroles tirées de l’épître aux Hébreux :

Approchons-nous donc avec assurance du trône de la grâce, afin d’obtenir miséricorde et de trouver grâce, pour être secourus dans nos besoins. (2)
– C’est aussi pour cela qu’il peut sauver parfaitement ceux qui s’approchent de Dieu par lui, étant toujours vivant pour intercéder en leur faveur. (3)
– Ainsi donc, frères, puisque nous avons, au moyen du sang de Jésus, une libre entrée dans le sanctuaire par la route nouvelle et vivante qu’il a inaugurée pour nous au travers du voile, c’est–à–dire, de sa chair, et puisque nous avons un souverain sacrificateur établi sur la maison de Dieu, approchons-nous avec un cœur sincère, dans la plénitude de la foi, les cœurs purifiés d’une mauvaise conscience, et le corps lavé d’une eau pure. Retenons fermement la profession de notre espérance, car celui qui a fait la promesse est fidèle. (4)
– Or sans la foi il est impossible de lui être agréable ; car il faut que celui qui s’approche de Dieu croie que Dieu existe, et qu’il est le rémunérateur de ceux qui le cherchent. (5)

Nous avons avec ces quelques versets plusieurs affirmations essentielles pour notre intériorité :

–       Nous sommes invités à nous approcher.
–       Nous avons un libre accès, par un chemin nouveau et vivant, acquis par l’œuvre de Jésus.
–       Nous savons où nous approcher de l’Être, en l’occurrence dans son nouveau sanctuaire.
–       Nous avons à nous approcher de Lui avec un cœur sincère, un cœur vrai.
–       Un cœur lavé d’une mauvaise conscience, donc avec assurance, car si notre cœur ne te condamne pas nous avons de l’assurance devant Dieu. (6)
–       Nous avons à nous approcher de Lui avec une pleine foi.
–       En croyant que Dieu EST, qu’il EST, qu’il EST en nous, qu’il EST là, qu’il EST celui qui nous attend, qu’il EST celui qui ne change pas.
–       Et qu’il y a une rémunération pour ceux qui recherchent, qui font des investigations intérieures.
–       Et nous obtiendrons miséricorde, nous trouverons la grâce et le secours.
–       Qu’il sauvera parfaitement, complètement, ceux qui s’approchent de Lui ainsi.

En conclusion

je laisserai ces trois versets :
Pour moi, m’approcher de Dieu, c’est mon bien… (7)
Approchez-vous de Dieu, et il s’approchera de vous. (8)
Vous me chercherez et vous me trouverez, car vous me rechercherez de tout votre cœur ; je me laisserai trouver par vous… (9)


(1) Évangile de Jean, 4:20-24
(2) Épître aux Hébreux 4:16
(3) Épître aux Hébreux 7:25
(4) Épître aux Hébreux 10:19-23
(5) Épître aux Hébreux 11:6
(6) 1ère Épître de Jean 3:21
(7) Livre des Psaumes 73:28
(8) Épître de Jacques 4:8
(9) Livre de Jérémie 29:13 version de Jérusalem

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Cet article a 4 commentaires

  1. Tony

    Très bon encore, merci pour cette troisième partie. En retour je conseil à tous cette série d’enseignements du pasteur Andrew Wommack sur « la vraie nature de Dieu », car c’est le meilleur enseignement que j’ai écouté, le plus important je veux dire. C’est vivifiant de bout en bout, libérateur pour beaucoup. Tapez « Andrew Wommack la vraie nature de Dieu » sur YouTube. Ou prenez le livre. Bénédictions.
    (Je suis Tony, qui a commenté sur Bloggy news sous ton dernier post)

  2. Nadia

    Le seul livre authentique à lire est :

    LA BIBLE qui est inspirée de lesprit saint.
    Le livre de bidule ou de truc machin chose n’est pour moi pas vital.
    Par contre lire la bible est vital surtout quand on est malade .

    JÉSUS est venu pour les malades, et pas pour les biens portants.

    Ton traitement c’est la bible , et pas son générique.

    Galates 5 v 17 à 18 :

    Car la chair ( l âme ) a des désires contraires à ceux de l Esprit, et l Esprit en a.des contraires à ceux de la chair; ils sont OPPOSÉS entre eux …

    traitement amer ou pas , quand on est malade on prend son traitement .
    L esprit vous enseignera et vous rappelera toute chose (jean 14: 26).

    Applique toi à la lecture, voilà ton travail : lire la parole de Dieu avec ton coeur

    Soit encouragé 🙏

    1. Paddy

      Je mettrai une petite nuance car selon comment on a lit la Bible, elle peut rendre malade et devenir un poison plutôt qu’un remède.

      1. Nina

        Bonsoir Paddy,

        Je confirme ta nuance. La façon dont on lit la Bible peut véritablement être un poison. C’est ce qui m’est arrivée, avant de comprendre que j’avais vraiment un libre accès au Père. Je la lisais avec le voile du légalisme. C’en était arrivé au point où chaque verset me faisait peur. Chaque commandement, chaque exhortation… Du coup, je ne voulais plus l’ouvrir parce que mon tourment, ma confusion ne faisaient qu’empirer.
        C’est seulement depuis hier que j’ai enfin pu la lire avec Sa paix !

        Merci pour tes articles ! MAGNIFIQUE !